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Des grottes paléolithiques en passant par les peintures de la Renaissance jusqu’au pop art selon Warhol, l’art a de tout temps existé et fasciné. Au détour d’un couloir, affiché fièrement dans un hall d’entrée, dans un open-space ou jalousement gardé dans un bureau, il apporte un supplément d’âme dans l’entreprise. Car au-delà d’égayer un lieu et d’en affirmer la personnalité, l’art a des vertus insoupçonnées et nous aurions tort de nous en priver…
Le beau fait du bien
Que celui qui n’a jamais été transporté par une œuvre, interdit devant tant de mystère et de beauté, et parfois même sans savoir exactement pourquoi, lève la main ! Tout comme nos yeux émerveillés, notre cerveau tourne à plein régime où un incroyable mécanisme neuronal est à l’œuvre. C’est à cet instant même que le système dit de « récompense » s’active, distillant de la dopamine, la fameuse hormone du bonheur ! Outre ce petit « shoot » de bonne humeur, l’art sous toutes ses formes stimule nos émotions et booste notre empathie, une approche déjà abordée par les plus grands philosophes de l’antiquité. Écouter sa musique favorite ou encore jouer son morceau de piano fétiche, ouvre grand la zone de notre cerveau dédiée à l’empathie, cette même zone activée lorsque nous apercevons quelqu’un que nous aimons.
L’idée ? Permettre aux patients de bénéficier gratuitement des bienfaits de l’art sur la santé, un constat qui commence à faire son chemin sur le territoire français. Depuis plusieurs décennies, certaines structures de santé n’hésitent pas à animer des ateliers « d’art thérapie », aujourd’hui proposé dans de nombreux services comme en gériatrie, en psychiatrie et même dans l’univers carcéral.
Que celui qui n’a jamais été transporté par une œuvre, interdit devant tant de mystère et de beauté, et parfois même sans savoir exactement pourquoi, lève la main ! Tout comme nos yeux émerveillés, notre cerveau tourne à plein régime où un incroyable mécanisme neuronal est à l’œuvre. C’est à cet instant même que le système dit de « récompense » s’active, distillant de la dopamine, la fameuse hormone du bonheur ! Outre ce petit « shoot » de bonne humeur, l’art sous toutes ses formes stimule nos émotions et booste notre empathie, une approche déjà abordée par les plus grands philosophes de l’antiquité. Écouter sa musique favorite ou encore jouer son morceau de piano fétiche, ouvre grand la zone de notre cerveau dédiée à l’empathie, cette même zone activée lorsque nous apercevons quelqu’un que nous aimons.
L’idée ? Permettre aux patients de bénéficier gratuitement des bienfaits de l’art sur la santé, un constat qui commence à faire son chemin sur le territoire français. Depuis plusieurs décennies, certaines structures de santé n’hésitent pas à animer des ateliers « d’art thérapie », aujourd’hui proposé dans de nombreux services comme en gériatrie, en psychiatrie et même dans l’univers carcéral.
En plus de stimuler le cerveau droit et l’ouverture d’esprit, l’art est un allié de taille pour soigner les maux et favoriser l’épanouissement personnel. Qu’il s’agisse de troubles alimentaires, d’Alzheimer et d’autisme, le beau permet de d’abaisser considérablement le stress et retrouver confiance en soi. Selon une enquête menée par le British journal of psychiatry, les visites régulières de musées permettent de limiter de 32% les états dépressifs.
Les lumières et couleurs, deux composantes d’une œuvre d’art, ont une action significative sur la santé. Dès le début du XXe siècle, leur effets thérapeutiques ont été couronnés d’un prix Nobel, débouchant de nos jours sur le principe de luminothérapie qui entend traiter dépressions saisonnières et troubles du sommeil. Un traitement très en vogue dans les pays nordiques qui souffrent d’un manque crucial de lumière. Les couleurs, elles aussi, sont de puissants acteurs dans la perception sensorielle. Découvert par le génie Leonard de Vinci, le principe des « couleurs opposées » a été scientifiquement prouvé sous le nom de « loi des contrastes en 1839.
L’art au service de la performance
Tout comme l’art, le monde de l’entreprise invite à l’échange et à la discussion.
Alors que nous sommes nombreux à passer près de 10 heures par jour au bureau, il devient logique de considérer les espaces de travail comme notre « deuxième maison ». Aujourd’hui en pleine mutation, il n’est plus un simple lieu où l’on exécute une tâche, mais bel et bien un endroit convivial, où l’on doit se sentir bien. L’art y a donc toute sa place !
Source d’évasion, une œuvre d’art pousse à la réflexion et à la douce sensation d’échapper quelques instants à son quotidien. Mais c’est aussi un vecteur idéal de conversation qui génère à coup sûr des débats enflammés. Dans cette optique, les managers ont tout intérêt à impliquer leurs équipes dans le choix des œuvres qui orneront leurs murs ! De la considération, une émulsion, bref, un cocktail efficace pour renforcer les liens hiérarchiques et le sentiment d’appartenance.
Plus que jamais, les bureaux doivent changer de peau : souvent impersonnels et tristes, ils dégagent une atmosphère qui n’encourage guère la motivation, et qui au contraire installe au fil du temps fatigue et ennui. En effet, le lien entre qualité de vie au travail et efficience sont intrinsèquement liés. Introduire de l’art dans la sphère professionnelle concours à créer un cadre plus attractif, et à l’humaniser. Un zeste d’esthétisme, un max de bonne humeur et donc de productivité ! Enfin, la créativité n’est pas en reste. Un tableau chatoyant accroché au mur, une sculpture qui donne le «la » près de la machine à café, c’est une fenêtre ouverte sur l’imaginaire…
L’art pour renforcer la culture d’entreprise
Au-delà de la simple décoration, l’art est un puissant levier pour valoriser la marque employeur et briller dans sa politique de recrutement.
La première impression est-elle toujours la bonne ? Quoiqu’il en soit, les locaux d’une société constituent la première image que les visiteurs se forgent. Il est donc primordial pour elle d’avoir une décoration qui lui ressemble et qui marquera les esprits. Moyen de communication à part entière (certes non conventionnel), l’art amène de la chaleur à un lieu et envoie des messages subtils sur la culture d’entreprise, son ADN et ses valeurs. Une approche qu’on vite compris les grands groupes à l’image de Microsoft, PSA ou encore BNP Paribas. Si l’art a toujours prouvé les bénéfices qu’il pouvait injecter dans le monde de l’entreprise, que ce soit en termes de communication, de bien-être au travail, de sa politique RSE par la voie du mécénat, il va aujourd’hui de concert avec l’avènement d’un management plus humain qui met en avant l’intelligence émotionnelle.
Dans la révolution actuelle que nous vivons qui tend à s’interroger sur le sens et la valeur du travail, les entreprises ont tout intérêt à appréhender ce tournant en étant davantage créatives et agiles pour se réinventer au mieux. L’artiste, bien au-delà de ses « clichés » apparait aujourd’hui comme un inspirateur de premier ordre pour l’entreprise de demain. Intelligence émotionnelle, créativité, compassion, aptitudes à sortir de sa zone de confort, vision décalée, curiosité et appétence pour l’inconnu sont des savoirs-être porteurs pour la performance d’une société… et d’un employé.
À méditer…